Environnement et engagement vont de pair.
La maintenant célèbre
tortue-molle à épines
Photo :
M. Raymond A. Saumure,
Saint-Laurent, Vision 2000.
Dans cette page, les sujets suivants sont abordés :Pour accéder aux autres articles du site, utilisez le SOMMAIRE, à gauche. En cliquant sur une rubrique, vous accédez aux titres qui lui sont associés.
- La baie Missisquoi entre deux eaux : une belle et grande baie dans laquelle il vaut mieux ne pas se baigner.
- Opération survie pour la tortue-molle à épines : sans parler des autres espèces menacées.
- Le Web et les espèces menacées : des sites qui veillent sur la vie.
Malheureusement, c'est une richesse empoisonnée par les eaux usées, le phosphore et autres polluants agro-industriels qu'y charrie son bassin versant de chaque côté de la frontière. Les conséquences sont dramatiques pour les riverains et les villégiateurs, qui doivent maintenant se contenter de rêver à la baignade et imaginer des histoires de pêche miraculeuse.
Nous pouvons espérer cependant un renversement progressif de la situation. Parce que ces dernières années, des gens ont décidé de s'impliquer, de prendre les choses en main et d'agir, tant au niveau local qu'aux niveaux national et international.
À Saint-Armand, des organismes comme La Corporation bassin versant Baie Missisquoi et Conservation Baie Missisquoi s'affairent à mettre en place des mesures concrètes pour, notamment, dépolluer la rivière aux Brochets (l'un des trois cours d'eau du bassin versant, avec la rivière La Roche et la rivière Missisquoi; ces deux dernières se déversent du côté américain de la baie).
Aux niveaux national et international, ce sont les gouvernements et la Commission internationale mixte qui agissent. Parmi leurs réalisations importantes, il y a eu, il y a moins d'un an, une entente entre les gouvernements du Québec et du Vermont pour réduire le phosphore dans la Baie Missisquoi.
Le fait qu'il s'agit d'eaux internationales ne simplifie rien. Ainsi, à la frontière, du côté américain, il y a un pont-jetée entre Swanton et Alburg, que les Américains veulent reconstruire cette année (2003). Depuis sa première construction, «la jetée de remblai a eu pour effet d'empêcher le nettoyage naturel de la baie Missisquoi qui, depuis ce temps, est victime d'une sédimentation accrue à un point tel que l'on voit se poindre le jour où celle-ci se transformera en une vaste étendue marécageuse.» (Serge Leclerc, journal L'Avenir & des Rivières)
Notre site Ici la baie Missisquoi >>>
Et, pour le plaisir...
Chronique d'une randonnée en canot sur le Lac Champlain :
Manthey's Champlain Cruise (Texte en anglais illustré de cartes et de superbes photos)
« Les collines de Saint-Armand regroupent la plus grande concentration d'espèces rares au Québec. On y a recensé au-delà de 35 espèces végétales susceptibles d'être désignées vulnérables ou menacées en vertu de la Loi québécoise. » (Programme d’intendance de l’habitat des espèces en péril, Environnement Canada)
Quel est le nom de l'espèce d'oiseau menacée illustrée ici?
Quel est le nom de l'espèce végétale menacée illustrée ici?
Selon le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC), il y aurait plus de 350 espèces en péril au Canada. La Société canadienne pour la conservation de la nature et Conservation Baie Missisquoi inc s'occupent de la protection des espèces menacées dans notre région.
Espèces en péril ciblées :