Saint-Armand-sur-le-Web

L'aide-mémoire de Saint-Armand, Philipsburg, Pigeon-Hill et les environs, au sud du Québec


« Comme le Kébèk est beau À Saint-Armand-les-Vents
J'ai planté le printemps dans la terre noire de mes mots
Pour que la rose et le lys à jamais y fleurissent »

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Paroles : Raôul Duguay
Musique : Pierre Nadeau


Avec l'autorisation de Raôul Duguay
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AU TEMPS DE NOS ÉCOLES DE RANG

Dans les petites écoles sont les meilleurs... L'école d'Amanda Tittemore









L'école

Élément du concours
«Saint-Armand en 2019»

Dessin (2004) :
Amanda Tittemore

Cette page nous rappelle que les écoles ont toujours fait partie du paysage et de la vie à Saint-Armand : Vous avez un souvenir, un document, une anecdote ou une photo qui pourraient enrichir cette petite histoire de nos écoles de rangs? Communiquez avec les auteures des textes ou avec nous par courriel. Pour accéder aux autres articles du site, utilisez le SOMMAIRE, à gauche. En cliquant sur une rubrique, vous accédez aux titres qui lui sont associés.
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L'école n° 1

par Georgette Benoit

La première école du village, construite en 1885, était située sur le terrain de la fabrique, à quelque deux cents pieds de la façade de l'église.


Sur cette carte de Saint-Armand réalisée par Charles E. Goad en 1885, nous avons ajouté l'emplacement de l'école n° 1, en face de l'église (voir le cercle rouge).
Autres éléments intéressants à noter sur cette carte de l'époque : le chemin de fer à 3 voies ferrées, les deux hôtels dont l'un deviendra un couvent de religieuses en 1939 (voir le cercle vert), le pont couvert en bois, les deux magasins dont le 'Liquor Store', l'église Notre-Dame-de-Lourdes (nommée ici St-Luc par erreur)...
Source : Collection numérique de la Bibliothèque nationale du Québec

Olivier Bibeau a été le premier maître de cette école : c'est le grand-père maternel de Marcel Roy, de Philipsburg. Joséphine Jourdenais y enseignait à l'époque de la grippe espagnole : l'école dut alors fermer temporairement à cause de l'épidémie.

Élie Pelletier y a passé ses premières années de classe. Il se souvient très bien du bâtiment : une belle construction en bois sur deux étages, avec un escalier extérieur couvert pour accéder à l'étage où était la deuxième classe. Des toilettes séparées pour les garçons et les filles se trouvaient dans le passage reliant la remise à bois à l'école. L'eau courante provenait du puits d'Alcide Roy; son puits desservait aussi les maisons voisines.


Groupe d'élèves photographié en 1938 sur le terrain de la Fabrique, derrière l'école n° 1, incendiée peu de temps après. En arrière-plan, la maison et le garage d'Élie Pelletier.
En agrandissant la photo,
vous reconnaîtrez peut-être quelqu'un...
Source : Album du Centenaire de la paroisse Notre-Dame-de-Lourdes, p. 51
Au faîte de l'école, l'inscription « CURÉ RIVARD » rappelait que le premier curé de la paroisse (1878-1896) avait joué un rôle important dans la construction de cette école. L'école n° 1 recevait une soixantaine d'enfants du village et des rangs environnants.

Elle a été détruite par un incendie au milieu de la nuit en novembre 1938. Les dernières enseignantes étaient Gertrude Campbell et Mariette Jacob. Suite à l'incendie, l'année scolaire 1938-39 s'est terminée au sous-sol de l'église paroissiale, donnant ainsi du temps à la Commission scolaire pour trouver une solution à plus long terme.

Les commissaires mandatés étaient alors Alcide Roy, Raoul Pelletier, Augustin Benoit, Arcade Édoin et Moïse Chevalier, président.
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L'école n° 2

par Georgette Benoit

L'école numéro 2 était située à la croisée du chemin Dutch et du chemin Chevalier, voisine de la famille Desranleau, d'où son nom usuel : l'école chez Desranleau.

Construite en 1910, incendiée en 1917 et reconstruite la même année, elle recevait chaque année une vingtaine d'écoliers provenant des rangs Pelletier, Chevalier et Dutch. Clarisse Ouimet y enseignait en 1914-15. Joséphine Jourdenais, en 1915-16. Laura Bouchard, en 1916-17.

Parmi les aînés de l'arrondissement n° 2, saluons : Alphonse Pelletier, qui a été président de la Commission scolaire de 1967 à 1971; son frère, Roméo Pelletier, commissaire dans les années 1950; Charles-Édouard Messier, Bernard Chevalier et son épouse. Leur voisin, Raymond Krans, a été le dernier président de la Commission scolaire en 1971-72; deux de ses collègues commissaires, Rémi Chevalier et Philippe Pelletier, sont aussi des anciens élèves de l'école chez Desranleau.

Parmi les enseignantes, on retrouve Estelle Dandurand de 1948 à 1951, après ses trois premières années d'enseignement à l'école numéro 5. Elle se rappelle des visites surprises du curé A. Proulx qui venait faire le salut au drapeau avec les élèves. Comme sa famille habitait au village, elle faisait souvent le trajet à bicyclette. Quelquefois, elle s'offrait le taxi de Lionel Courchesne. Certains hivers, elle a logé chez Émile Dubé et chez Philippe Desranleau.

À son départ de Saint-Armand, elle a enseigné à Farnham où les salaires étaient plus intéressants. Elle a poursuivi sa carrière à Saint-Hubert et à Longueuil. Elle a pris sa retraite après 33 années d'enseignement, un peu fatiguée de devoir passer une partie de ses vacances d'été à se perfectionner.

Quand Lise Pelletier y a fait son entrée en septembre 1951, elle a été classée en 2e année, sa maman lui ayant appris les éléments de la première année à la maison avec le livre de lecture que lui avait donné Estelle Dandurand.

Elle a conservé le nom de chacune de ses enseignantes : Clémence Caron en 1951-52; Madeleine thériault en 1952-53; Suzette Thériault en 1953-54; Monique Sylvain, remplacée en cours d'année par Aline Letellier, en 1954-55.

En 1955, elle se retrouve au village, à la nouvelle école, avec Soeur St-Pierre d'Alexandrie. Après avoir obtenu son Brevet C, elle enseigne à Bedford de 1962 à 1968. Après son mariage, elle devient secrétaire de l'entreprise familiale et fait de la suppléance à l'occasion. Elle est maintenant bénévole à l'école que fréquente sa petite-fille.

L'école chez Desranleau a été fermée en 1955, puis vendue et réaménagée en demeure familiale.
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L'école n° 3

par Georgette Benoit

L'école numéro 3 avait été construite bénévolement par les citoyens vers les années 1890, sur un terrain donné par Solime Chevalier, à la limite est du chemin Hamon.

Parmi ses titulaires lointaines, on retrace Joséphine Jourdenais en 1914-15; elle logeait alors chez la famille Gardner.

Quelques années plus tôt, Béatrice Meunier a enseigné à Arcade Édoin; une génération plus tard, sa fille Gertrude Dalpé a enseigné à Clément Édoin; et ses petits enfants Dalpé et Benjamin étaient nombreux à l'école à sa fermeture en juin 1954.

Parmi les enseignantes contemporaines, il y a Lucille Brault, Claire Dandurand, Yvette Brault et Estelle Jetté. Cette dernière s'est retrouvée avec ses élèves à la nouvelle école de Pigeon Hill en septembre 1954.

André et Jean Benjamin et leur soeur Rachel n'oublient pas les copains et compagnes de leurs années d'école : les Choquette, Blais, Fontaine, Chalifoux, Boucher, Bernier, Delsaer et les cousins Dalpé. Plusieurs se rappellent les parties de ballon chasseur dans la cour de l'école, la patinoire naturelle qui se formait près de la maison chez Georges choquette et les bonnes soupes que madame Choquette offait aux patineurs.

Madame Thérèse choquette a côtoyé les familles des arrondissements nos 5 et 3 depuis 1933. Elle connaît par son prénom et son caractère chacun des compagnons de classe de ses quatre enfants. Elle ne manquait jamais une occasion de rendre service à son entourage et à toute la communauté.

Elle aime se rappeler l'heure de la sortie de l'école, quand les enfants envahissaient la route et marchaient joyeusement en direction de leur demeure, les plus grands s'arrêtant parfois pour attendre les petits.

Les enfants Delsaer, trop éloignés de l'école pour marcher le trajet, venaient en voiture; ils apportaient une botte de foin pour leur cheval qui les attendait jusqu'à 4 heures.

Après sa fermeture, le local a été vendu et aménagé en une maison familiale. Cette maison fut incendiée dans les années 1990, puis reconstruite sur le même emplacement.
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L'école n° 5

par Georgette Benoit

La première école de l'arrondissement numéro 5 aurait été aménagée vers 1908 dans un local propriété de Lucie Dalpé, chemin Saint-Armand.

Au fil des ans, parmi les familles qui ont fréquenté cette école, il y a les Jourdenais, Boucher, Goyette, Provost, Dalpé, Tittemore, Lacoste, Choquette, Colmor, Moreau, William, Dansereau, Beaulac et Delsaer.

Parmi les premières élèves, Joséphine Jourdenais y a terminé son cours primaire. Plus tard, dans les années 1920, une nouvelle est construite par Desourdy, suite à une subvention de 1 600 $.

Parmi nos concitoyens, Chester Tittemore y a fait l'apprentissage du français à la fin de son cours primaire à l'école anglaise du chemin Guthrie. Son institutrice était Gilberte Dandurand. À l'âge de la retraite, il a repris le chemin de l'école comme conducteur d'autobus scolaire.

Jacqueline Provost y a fait les 6 premières années du primaire. Elle n'a jamais oublié le petit service de vaisselle que son institutrice Bernadette Boucher lui avait offert à sa première année de classe. Elle se rappelle aussi que quand son père venait conduire les enfants à l'école, ils arrêtaient prendre leur voisin Jacques Dalpé. Elle a complété sa scolarité au couvent du village, est devenue Madame Édoin et voit évoluer sa famille dans le décor paisible du pont couvert.

Françoise Choquette y a obtenu un certificat de 7e année en juin 1953. Elle se souvient qu'il fallait transporter l'eau potable et une provision supplémentaire pour actionner les toilettes installées à l'intérieur de la classe. Quelquefois, à l'arrivée à l'école, il y avait autant d'eau dans les bottes des écoliers que dans la chaudière. Elle se rappelle aussi avoir reçu le Prix de l'Inspecteur avec mention au registre des visiteurs. Après quelques années de pensionnat, elle a obtenu son brevet et débuté dans l'enseignement en septembre 1957 à l'école Sainte-Thérèse de Pigeon Hill.

Quand on parle d'école, on pense inévitablement institutrices. Voici la liste des titulaires de cette école de 1940 à sa fermeture en 1954 : Gilberte Dandurand en 1940-41; Yvette Brault de 1941 à 1945; Estelle Dandurand de 1945 à 1948; Jacqueline Gélineau en 1948-49; Huberte Bérard Chalifoux de 1949 à 1951; Doris Boucher de 1951 à 1953; Madeleine Thériault en 1953-54.

Durant cette période, à titre d'inspecteur d'école se sont succédés Paul Racicot, J. Eugène Lamarre, J. V. Gagnon, A. Rousseau, Édouard Guité et Albert Roberte.

Les visites de l'inspecteur étaient perçues par certains élèves comme l'apparition du 'Bonhomme Sept Heures'. Il vérifiait tout : la propreté, les toilettes, la réserve de bois de chauffage, les fondations, l'ajustement des portes et des fenêtres... en plus d'évaluer l'enseignement, le comportement des écoliers et l'application du programme. Lors de sa première visite au début de l'année scolaire, il pouvait modifier le classement des élèves. À sa deuxième visite, vers la fin du printemps, il évaluait encore le travail et le succès, et récompensait à l'occasion un ou deux élèves méritants. Il accordait généralement un jour de congé - cadeau magique - toujours bienvenu.
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Le couvent des Religieuses de la Présentation de Marie (1939-1954)

Par Andrée Chabot Vallières

Suite à l'incendie de l'école du village en 1938, mon père Wilfrid Chabot et monsieur Adrien Neveu firent des démarches pressantes auprès des religieuses de la Présentation de Marie de Saint-Hyacinthe afin qu'elles viennent participer à l'éducation des enfants du village. Ils étaient appuyés par M. le curé Saint-Pierre et les membres de la Commission scolaire : Moïse Chevalier, président, Arcade Édoin, Augustin Benoit, Raoul Pelletier et Alcide Roy, commissaires. Il fut difficile d'avoir leur acceptation parce qu'il y avait déjà un couvent de la même communauté à Philipsburg; mais les efforts ne furent pas vains.

En 1939, la Commission scolaire achetait l'hôtel de M. Philippe Ménard, situé entre le 421 et le 425, chemin Luke, afin de le céder aux religieuses pour la somme d'un dollar (1,00 $). L'édifice modifié est devenu le couvent du village.

L'ancien hôtel de Philippe Ménard.
En 1939, il fut vendu à la Commission scolaire de Saint-Armand-Ouest et réaménagé en couvent par les Soeurs de la Présentation de Marie. Source : Album du Centenaire de la paroisse Notre-Dame-de-Lourdes, p. 51
Un escalier extérieur montait aux classes; une grande galerie sur laquelle on s'amusait les jours de pluie bordait la façade et le côté sud. Deux allées de petits cailloux gris enjolivées de lisières de hostas conduisaient aux entrées principales. La porte de droite donnait accès au parloir et à la chapelle, tandis que celle de gauche servait d'entrée aux pensionnaires.

Soeur Philippe-du-Sauveur fut la première directrice. Elle était accompagnée de Soeur Pierre-Julien, Soeur Aimé-de-la-Providence et Soeur Emmanuelle, enseignantes, et de la cuisinière, Soeur Donatienne, qui cultivait un grand jardin et y travaillait ardûment.

Au cours des ans, le pensionnat a accueilli de nombreux enfants, d'ici et d'ailleurs. Notre ami Élie Pelletier nous rappelle les noms des premiers pensionnaires : Maurice Rocheleau, Luc Fournier, Rhéa Rhéaume, Gisèle et Estelle Beauregard. Étant trop jeune pour fréquenter l'école au début, je me souviens qu'en première et deuxième années, ma soeur Lise et moi étions demi-pensionnaires; nous soupions, faisions nos travaux scolaires et dormions au couvent, mais nous allions dîner chez-nous... en courant, je crois.

Cette photo de deux pensionnaires nous permet devoir les allées de hostas en façade du couvent. Les deux pensionnaires sont les nièces de Madame Juliette Desranleau, Marielle et Lise Reed. Source : Album personnel de l'auteure
Je me rappelle que Soeur René-de-la-Croix, Soeur André-du-Sacré-Coeur (soeur de sang de Soeur Pierre-Julien), Soeur Saint-Denis, Soeur Saint-Isaïe (professeur de musique) ainsi que Soeur Mathilde-du-Divin-Coeur (dernière directrice) ont fait partie intégrante de notre éducation. N'oublions pas notre adorée Soeur Léonce : elle cuisinait des bonbons en sucre d'orge, de la tire Sainte-Catherine et des pets-de-soeurs tout à fait exquis.

Les religieuses enseignaient de la première à la neuvième année aux enfants de l'arrondissement et aux pensionnaires. Nous pouvions aussi enrichir notre formation par des cours de piano, de chant et de théâtre.





Soeur Philippe du Sauveur, première directrice de l'école, surveillant un groupe d'enfants dans la cour. Source : Album du Centenaire de la paroisse Notre-Dame-de-Lourdes, p. 51
Vous souvenez-vous du 21 novembre, fête de la Présentation de Marie au temple, d'après le calendrier liturgique? C'était une journée sans cours académiques. Il y avait beaucoup d'animation ce jour-là; on présentait un spectacle préparé des mois durant. Les parents venaient admirer leurs jeunes qui s'exécutaient sur la scène en chantant, déclamant un poème ou en pianotant des airs de Mozart, Chopin ou Beethoven. La musique classique était de mise. Le répertoire plus populaire était celui de La Bonne Chanson de l'abbé Gadbois.

Le même scénario se répétait à la fin de l'année scolaire, avec un nouveau spectacle qui valorisait toujours les élèves. Les religieuses soulignaient aussi de façon différente la fête de Mère Marie Rivier, fondatrice de la communauté.

À l'époque, les pensionnaires portaient une robe noire avec collet et poignets rigides blancs (style collet romain), jupe à plis avec une ceinture bleue ornée d'un "M" pour attache. Le "M" signifiait Marie. C'était l'uniforme traditionnel de toutes les pensionnaires de la Présentation de Marie. Plus tard, le costume était légèrement modifié : la robe toujours noire avait un collet et des poignets blancs plus souples, et la ceinture, une boucle blanche. Pour les garçons, rien de spécial : le veston et la cravate pour les jours de fête.

Andrée Chabot, dans sa tenue de pensionnaire. Source : Album personnel de l'auteure
C'est en juin 1954 que se 'tourne la page' du Couvent de Saint-Armand.

Soeur Pierre-Julien y était enseignante depuis les débuts. Ses élèves et leurs parents ont été heureux de la revoir plus tard, lors du centenaire de la paroisse en 1978. Elle est décédée à Granby, le 10 mars 1981.

À cause de l'enseignement reçu, de la discipline, du dévouement inlassable et de la grande générosité des religieuses, nous sommes remplis de reconnaissance et, du fond du coeur, nous leur disons un GRAND MERCI!

En septembre 1954, deux laïques, Marie-Reine Lamothe et Laura Larochelle, prennent la relève. Au début de l'hiver, le chauffage tombe en panne et l'école est fermée : il faut déménager. Le salon de mes parents accueille une classe; l'autre s'installe au sous-sol de l'église.

Quelques années plus tard, l'immeuble vendu à M. Roméo Pelletier tombait sous les pics des démolisseurs. Le bois de charpente récupéré servit de départ à la construction d'une nouvelle maison.

Notre Alma mater n'est plus... mais les souvenirs restent gravés à jamais et nous avons voulu les partager.
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La Commission scolaire Saint-Armand-Ouest (1872-1972)

Regard sur un siècle d'histoire
Faits saillants Documents et Lois
Années 1870 Des recherches font mention d'un échange de correspondance datant de 1872 en vue d'organiser un réseau scolaire dans notre milieu. Après l'érection canonique de la paroisse en 1878, les curés deviennent de précieux promoteurs de notre école.
Années 1890 La Commission scolaire Saint-Armand-Ouest est officiellement constituée le 1er juillet 1893. Arrêté en conseil
Source : Archives nationales
Années 1920 En 1928, les archives locales sont détruites dans un incendie.
Années 1930 Les écoles de Morgan Corner et du village de Philipsburg sont détachées et forment la Commission scolaire Saint-Philippe de Philipsburg. Arrêté en Conseil
Répartition de la dette
Années 1940 Contrôle des absences 1943 - L'instruction est obligatoire jusqu'à 14 ans.
1944 - La gratuité des manuels scolaires.
Années 1950 Fermeture des écoles de rang, début du transport scolaire. La centralisation : construction d'écoles modernes
Années 1960 Délégués à la Commission scolaire régionale : Joseph Messier, Marcel Ménard, Jean Louis Houle
Fermeture de l'école Saint-Thérèse de Pigeon Hill (1963)
Ouverture des classes de maternelles
Entente avec Philipsburg pour répartir les classes
1964 - Création du ministère de l'Éducation, formation des commissions scolaires régionales pour regrouper le secondaire.
Années 1970 Formation de la Commission scolaire des Rivières (siège social à Farnham)
Élection d'un commissaire, Clément Benoit, pour représenter Saint-Armand et Philipsburg
1er juillet 1972 - Dissolution de la Commission scolaire Saint-Armand-Ouest
Regroupement régional de l'élémentaire, suite à la Loi 27
Les archives de 1928 à 1972 sont conservées à la Cité de l'histoire, rue Principale à Granby.
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