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« Comme le Kébèk est beau À Saint-Armand-les-Vents
J'ai planté le printemps dans la terre noire de mes mots
Pour que la rose et le lys à jamais y fleurissent »

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(version intégrale : 64 Kbs / 2,2 Mo / 4:30)



Paroles : Raôul Duguay
Musique : Pierre Nadeau


Avec l'autorisation de Raôul Duguay
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L'école n° 5

par Georgette Benoit

La première école de l'arrondissement numéro 5 aurait été aménagée vers 1908 dans un local propriété de Lucie Dalpé, chemin Saint-Armand.

Au fil des ans, parmi les familles qui ont fréquenté cette école, il y a les Jourdenais, Boucher, Goyette, Provost, Dalpé, Tittemore, Lacoste, Choquette, Colmor, Moreau, William, Dansereau, Beaulac et Delsaer.

Parmi les premières élèves, Joséphine Jourdenais y a terminé son cours primaire. Plus tard, dans les années 1920, une nouvelle est construite par Desourdy, suite à une subvention de 1 600 $.

Parmi nos concitoyens, Chester Tittemore y a fait l'apprentissage du français à la fin de son cours primaire à l'école anglaise du chemin Guthrie. Son institutrice était Gilberte Dandurand. À l'âge de la retraite, il a repris le chemin de l'école comme conducteur d'autobus scolaire.

Jacqueline Provost y a fait les 6 premières années du primaire. Elle n'a jamais oublié le petit service de vaisselle que son institutrice Bernadette Boucher lui avait offert à sa première année de classe. Elle se rappelle aussi que quand son père venait conduire les enfants à l'école, ils arrêtaient prendre leur voisin Jacques Dalpé. Elle a complété sa scolarité au couvent du village, est devenue Madame Édoin et voit évoluer sa famille dans le décor paisible du pont couvert.

Françoise Choquette y a obtenu un certificat de 7e année en juin 1953. Elle se souvient qu'il fallait transporter l'eau potable et une provision supplémentaire pour actionner les toilettes installées à l'intérieur de la classe. Quelquefois, à l'arrivée à l'école, il y avait autant d'eau dans les bottes des écoliers que dans la chaudière. Elle se rappelle aussi avoir reçu le Prix de l'Inspecteur avec mention au registre des visiteurs. Après quelques années de pensionnat, elle a obtenu son brevet et débuté dans l'enseignement en septembre 1957 à l'école Sainte-Thérèse de Pigeon Hill.

Quand on parle d'école, on pense inévitablement institutrices. Voici la liste des titulaires de cette école de 1940 à sa fermeture en 1954 : Gilberte Dandurand en 1940-41; Yvette Brault de 1941 à 1945; Estelle Dandurand de 1945 à 1948; Jacqueline Gélineau en 1948-49; Huberte Bérard Chalifoux de 1949 à 1951; Doris Boucher de 1951 à 1953; Madeleine Thériault en 1953-54.

Durant cette période, à titre d'inspecteur d'école se sont succédés Paul Racicot, J. Eugène Lamarre, J. V. Gagnon, A. Rousseau, Édouard Guité et Albert Roberte.

Les visites de l'inspecteur étaient perçues par certains élèves comme l'apparition du 'Bonhomme Sept Heures'. Il vérifiait tout : la propreté, les toilettes, la réserve de bois de chauffage, les fondations, l'ajustement des portes et des fenêtres... en plus d'évaluer l'enseignement, le comportement des écoliers et l'application du programme. Lors de sa première visite au début de l'année scolaire, il pouvait modifier le classement des élèves. À sa deuxième visite, vers la fin du printemps, il évaluait encore le travail et le succès, et récompensait à l'occasion un ou deux élèves méritants. Il accordait généralement un jour de congé - cadeau magique - toujours bienvenu.
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