Saint-Armand-sur-le-Web

L'aide-mémoire de Saint-Armand, Philipsburg, Pigeon-Hill et les environs, au sud du Québec


« Comme le Kébèk est beau À Saint-Armand-les-Vents
J'ai planté le printemps dans la terre noire de mes mots
Pour que la rose et le lys à jamais y fleurissent »

Écouter « Saint-Armand-les-Vents »
(version intégrale : 64 Kbs / 2,2 Mo / 4:30)



Paroles : Raôul Duguay
Musique : Pierre Nadeau


Avec l'autorisation de Raôul Duguay
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HISTOIRE ET PATRIMOINE

Une Seigneurie dans les Cantons-de-l'Est
Le pont Guthrie





Construit en 1845,
le pont Guthrie est l'un des premiers
ponts couverts du Québec.

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Nigger Rock, mythe ou réalité?

On croit que ce bâtiment en ruine aurait servi de chapelle pour les Noirs. [R 07.06.25]
Chemin Luke, sur une terre privée près de la frontière, il y aurait des vestiges d'un ancien cimetière d'esclaves noirs, le seul du genre au Québec, connu sous le nom de Nigger Rock. Le site a fait l'objet d'une étude, Enquête sur un cimetière d'esclaves noirs en Estrie, par Roland Viau, un chercheur universitaire.

Malgré qu'il ait été officiellement reconnu comme historique par la municipalité et qu'on lui ait dédié une plaque commémorative, le lieu n'est pas encore formellement identifié ni protégé. Le Centre historique de Saint-Armand voudrait que l'endroit soit désigné site archéologique.

En octobre 2003, Roland Viau fait paraître un livre dans lequel il démontre l'importance du site : Ceux de Nigger Rock. Il n'en faut pas moins pour que les propriétaires des lieux fassent enfin connaître ouvertement leur point de vue. Dans un article en ligne intitulé L'histoire de Nigger Rock reste à écrire, Charles Benoit découpe l'argumentation de Roland Viau, en fait ressortir les failles et exige plus de rigueur historique de la part de son auteur avant de battre la campagne.

Un condensé du texte de Charles Benoit est repris dans la section Libre opinion du journal Le Devoir, édition du vendredi, 14 novembre 2003, auquel Roland Viau fait écho le lundi, 24 novembre suivant, sous le titre : Retour au Nigger Rock. Les deux antagonistes s'entendent au moins sur un point : l'histoire du Nigger Rock reste à écrire...

Elizabeth Yeoman élargit considérablement le débat dans son article ... Memory, Counter-Memory and Historic-Trauma en nous amenant à réfléchir sur « the difficulties and possibilities of a community that encompasses black, white, francophone and anglophone and that belongs both to Québec and to Canada. The [St. Armand Slave Cemetery] campaign forces a rethinking of all of these categories and makes possible a different vision of historical and present day relationships in Canada. »

Articles en ligne sur le Nigger Rock :

L'esclavage au Canada français :


L'esclavage au Canada anglais :


Photo : Matthew Farfan, Township Heritage WebMagazine

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Les Seigneuries du Lac Champlain

Dimanche le 5 décembre 2004 avait lieu à la galerie Relais des Arts de Stanbridge-East le lancement du livre de Philippe Fournier Les Seigneuries du Lac Champlain. Ce livre décrit les concessions seigneuriales limitrophes du lac pendant la période française et anglaise (1609-1854) et nous fait connaître le fonctionnement du système seigneurial de l'époque. L'auteur y fait également mention des guerres qui ont alors marqué la région. Les Seigneuries du Lac Champlain est un livre important au moment où nous nous apprêtons à souligner le 400e anniversaire de sa découverte en 1609 par Samuel de Champlain.

« Le but ultime de cet ouvrage sera de faire prendre conscience de l'importance du Lac Champlain (...) dans le déroulement fascinant de l'histoire de l'Amérique du Nord. »
On peut se procurer le livre à la Bijouterie Fournier à Bedford et au Musée Missisquoi à Stanbridge-East. Philippe Fournier est aussi l'auteur de Bedford raconté.
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La Seigneurie de Saint-Armand (1748-1763)



L’addition des territoires entiers des seigneuries de Boisfranc (E) au nord, de Lusignan (D) au centre, et de Beauvais (C) au sud, et d’une parcelle de Dagneau-Douville (37), donna naissance le 23 septembre 1748 à la nouvelle seigneurie de Saint-Arman (EDC). Ces trois territoires avaient été remis au Domaine royal en mai 1741.

Elle fut octroyée par le comte Rolland M. Barrin et François Bigot, gouverneur et intendant du Québec.

Cette seigneurie reconstituée fut cédée le 23 septembre 1748 à M. Nicolas-René Levasseur. Ce sieur, né à Dunkerque en France le 16 février 1707, décéda à Aubagne également en France, le 2 août 1784. Il exerça en Nouvelle-France le métier de constructeur de bateau pour le compte du Roi.

À son arrivée au Canada, on lui confia la direction du chantier naval de Québec et on l’appointa inspecteur des bois et forêts, occupation complémentaire à son métier de constructeur de navire. C’est dans l’exercice de cette fonction qu’il prospecta les forêts de la région du Lac Champlain, en quête des bois nécessaires à la construction de navires faisant généralement de 500 à 700 tonneaux.

Vers 1749, il construisit un moulin à scie au pied de la première chute de la rivière Missisquoi à Swanton. Il y débitait les poutres extraites des forêts environnantes et les expédiait par flottaison à ses chantiers de Québec.

Cette seigneurie fut l’un des trois domaines seigneuriaux, avec ceux de Lacolle (Q) et de Foucault (I), qui eurent à subir d’importantes amputations lors de l’Indépendance des Etats-Unis.

La superficie de la seigneurie de Saint-Armand (EDC) fut alors réduite à environ un quart de ses dimensions d’origine, abandonnant à l’État du Vermont quatre lieues et demie au sud du 45e parallèle sur les six qu’elle détenait précédemment.

Bien qu’elles proviennent de l’addition des seigneuries de Boisfranc (E, de Lusignan (D), de Beauvais (C) et d’une partie de Dagneau-Douville (37), les données topographiques de la seigneurie de Saint-Armand (EDC) débordent les limites qui leur avaient été consignées antérieurement.

On ajouta à la nouvelle seigneurie une lieue sur le côté sud pour former un territoire de six lieues de façade par six lieues de profondeur. Ses limites se terminaient là où étaient les bornes de l’éphémère seigneurie de Boisfranc (E), soit à une lieue et demie en haut de l’embouchure de la Rivière-aux-Brochets.

Au sud, on retrouvait la ligne nordique de la seigneurie voisine de Dagneau-Douville (37). À l’est, on repérait des terres non concédées, les futurs Townships de Sutton. Les rives de la Baie Missisquoi et du Lac Champlain bordaient le côté ouest. Elle côtoyait également les frontières des seigneuries de Sabrevois (G) et Noyan (H).

En réponse à sa demande initiale de concession présentée par le sieur Levasseur, une décision favorable signée par le comte de la Galissonière et François Bigot, respectivement commandant général et intendant de la Nouvelle-France, confirma la supplique en ces termes :

« Suite à la pétition présentée à nous par le sieur Nicolas-René Levasseur, constructeur de bateaux dans cette colonie, priant qu’il sera satisfait d’être agréé propriétaire d’une superficie de terre de six lieues de façade le long de la rivière Missiskouy, au Lac Champlain, par trois lieues de profondeur sur chaque côté de celle-ci, lesquelles six lieues de façade à être prises à une distance de trois lieues en remontant.

« Lui sont également accordés les droits de haute, moyenne et basse justice, et les droits de pêche, de chasse et de commerce avec les Indiens sur toute la seigneurie. Il devra toutefois réserver à Sa Majesté le bois de chêne pour la construction des bateaux et devra signaler au Roi les mines et minéraux trouvés sur sa propriété, l’obligation de lui remettre tous les terrains jugés nécessaires à la construction de forts, batteries, places d’armes, magasins et ouvrages publics ainsi que le bois de chauffage pour la garnison des forts, sans être tenu à aucun dédommagement. »

On constate également qu’elle arborait une nouvelle façade de six lieues avec regard sur le lac : « Desdites lieues de façade à prendre à huit arpents au-dessous de la première chute qui se trouve à trois lieues dans la profondeur de ladite rivière en remontant cette même rivière Missiskoui. »

La défaite militaire de Québec mit forcément un terme à la construction de bateaux en Nouvelle-France. Lorsque la colonie fut conquise en 1760, le nom de Levasseur, maître constructeur, apparut sur la liste des passagers retournant en France.

En 1763, Levasseur liquida finalement son aventure en terres d’Amérique et céda les titres de sa seigneurie de Saint-Armand (EDC).

Source : Philippe Fournier, Les Seigneuries du Lac Champlain, p. 84-86. Reproduit avec la permission de l'auteur.
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La coseigneurie de Saint-Armand (1763-1789)

En 1763, Nicolas-René Levasseur liquida finalement son aventure en terres d'Amérique et céda les titres de sa seigneurie de Saint-Armand (EDC).

Son éloignement du domaine l'incita à s'en départir contre une modique somme d'environ 2 000 $. On y lit : « Acte de vente, ce 17 novembre 1763, par Alexandre Saint-Hilaire de la Rochette, au nom et comme procureur de Nicolas-René Levasseur et dame Marie-Angélique Just, son épouse, à Henry Guynand, négociant de Londres, acceptant pour lui, Jean Passelier et John Henry Eberts, banquiers à Paris, le fief et seigneurie de Saint-Armand. »

Une revente survint le 23 mai 1766 impliquant M. Guynand et MM. William McKenzie, Benjamin Price et George Fulton.

Vingt ans plus tard, la fiducie de feu William McKenzie céda à James Moore le quart des intérêts que le défunt détenait dans la seigneurie. La transaction est ainsi consignée : « Acte de vente, en ce jour du 4 avril 1786, par MM. Thomas Allen, Robert Mackay et John Grieg, marchands de Londres, agent des biens et effets de MM. John Marland, Edward Stewart et Robert Boyd, associés survivants de M. Robert Allen, à M. James Moore, d'un quart du fief et seigneurie de Saint-Armand, qui appartenait à M. William McKenzie. »

La même journée, un second contrat céda un second quart à M. James Moore : « Acte de vente par MM. Thomas Hill, marchand de Londres, et Robert Hankey, banquier de Londres, syndics des biens et effets de M. Benjamin Price, à M. James Moore, d'un quart du fief et seigneurie de Saint-Armand. »

Peu après, survint une vente par le syndic de la propriét de Benjamin Price, ce qui doubla les intérêts détenus par M. James Moore dans la coseigneurie.

Une autre vente fut conclue le 4 juillet 1786 entre le même Moore et Thomas Dunn, concernant les trois-quarts indivis que possédait le premier dans la seigneurie de Saint-Armand.

Une nouvelle transaction paraphée le 11 février 1787 par les héritiers de George Fulton, fit basculer le quart indivis restant de la seigneurie de Saint-Armand dans le patrimoine terrien de M. Thomas Dunn. On y lit le paragraphe suivant : « Acte de vente par Peter Geddes, sergent du 4ème bataillon de l'Artillerie royale de Sa Majesté et Hélène Fulton, légataire de George Fulton, d'un quart indivis du fief et seigneurie de Saint-Armand. »

Les derniers titres de propriété manquants à l'Honorable Thomas Dunn furent acquis dans ces termes le 12 mai 1789, ce qui fit de lui le nouveau seigneur et seul propriétaire de la seigneurie de Saint-Armand.

Source : Philippe Fournier, Les Seigneuries du Lac Champlain, p. 86 et 87. Reproduit avec la permission de l'auteur.
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14 questions sur la Caisse populaire de Saint-Armand-Ouest

La Caisse populaire de Saint-Armand-Ouest : vous en étiez membre? Sinon, vous en avez déjà entendu parler? Bon, aimeriez-vous alors la connaître?

À tout événement, voici un jeu-questionnaire pour mettre à l'épreuve vos connaissances à ce sujet. Après avoir répondu ou tenté de répondre à chacune des questions, cliquez plus bas sur LES RÉPONSES pour valider vos souvenirs, vous rafraîchir la mémoire ou, peut-être, tout apprendre sur la défunte Caisse populaire de Saint-Armand-Ouest. Et que diriez-vous de revenir faire le test dans quelques semaines...

  1. En quelle année la Caisse populaire de Saint-Armand-Ouest a-t-elle été fondée?
  2. Combien de membres y avait-il lors de la fondation?
  3. Quel était le salaire du gérant, la première année?
  4. Nommez au moins trois personnes qui ont fait partie de l'exécutif du Conseil d'administration de la Caisse.
  5. À la suite de M. Ménard, qui a assumé la gérance de la Caisse populaire?
  6. Dans quelle maison du village la Caisse a-t-elle déjà occupé le deuxième étage?
  7. Quels événements ont marqué l'année 1962?
  8. Quand la Caisse populaire de Saint-Armand-Ouest a-t-elle eu sa première caissière?
  9. En quelle année la Caisse a-t-elle fusionné avec la Caisse populaire de Bedford?
  10. Par la suite, comment la population de Saint-Armand a-t-elle été desservie par la Caisse?
  11. Quand les membres du Conseil d'administration de la Caisse populaire de Bedford ont-ils pris la décision de fermer définitivement le Centre de services de Saint-Armand?
  12. Pourquoi les membres du Conseil d'administration de la Caisse populaire de Bedford ont-ils pris la décision de fermer définitivement le Centre de services de Saint-Armand?
  13. Y a-t-il eu des réactions de la population à la fermeture du Centre de services de Saint-Armand?
  14. Qu'est devenu le local de la Caisse populaire de Saint-Armand-Ouest?

LES RÉPONSES SONT ICI
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Vingt minutes à Moore's Corner en 1837


Le combat de Moore's Corner - Cette illustration est l'une des rares représentant l'affrontement entre des Patriotes dirigés par Gagnon et Bouchette contre un régiment de volontaires, commandés par le capitaine Kempt à Moore's Corner (Saint-Armand), le 6 décembre 1837. (Henri Julien in The Montreal Star, vol. 19, no 262 - 8 nov 1887)
Source : Gilles Laporte, Les rébellions en images



Les événements se sont passés à Moore's Corner (maintenant Saint-Armand), dans la soirée du 6 décembre 1837. D'un côté, 80 patriotes dirigés par le Général Mailhot et les officiers Bouchette, Rodier, Duvernay et Beaudreault. De l'autre, 300 miliciens loyalistes volontaires sous les ordres du colonel O. J. Kemp. Un combat qui a duré une vingtaine de minutes. Bilan : un patriote est tué (Hubert Patenaude); quelques-uns sont blessés ou faits prisonniers, dont l'officier Bouchette.

Nathalie Maillhot fait la description détaillée de cette brève mais décisive bataille sur le site de Gilles Laporte, Les Patriotes de 1837-1838.


  • L'affrontement de Moore's Corner, raconté en détail par Nathalie Mailhot >>>
  • L'affrontement de Moore's Corner, analysé par Claude Julie Bourque >>>


Comment se situe cette bataille parmi les rébellions de 1837-1838? Pour le comprendre, il faut faire un saut dans le temps! Le dossier de L'Agora peut servir de guide si on veut faire le tour de la question. On peut aussi simplement se rappeler la chronologie des événements. Enfin, un article de Clairandrée Cauchy, dans Histoire Québec, peut nous aider à comprendre le point de vue des Loyalistes durant ces années.
  • Le dossier de L'Encyclopédie de l'Agora sur les rébellions de 1837-1838 >>>

  • « La chronologie des événements (1830-1840) », sur le site 1837-1838, nos Héros >>>

  • « Les Loyalistes et les Rébellions de 1837-1838 », dans Histoire Québec >>>

Notes biographiques :
  • Joseph Duquette >>>
  • Ludger Duvernay >>>
  • Pierre-Rémi Narbonne >>>
  • Étienne-Édouard Rodier >>>
Document :
  • Mémoires de Robert S. M. Bouchette (1805-1840)
    Chapitre IX Combat de Moore's Corner (Document PDF) >>>


Moore's Corner


Aujourd'hui, Moore's Corner
est le centre du village de Saint-Armand
(Photo : Jean-Marie Cossette, 2000)


Inscriptions commémoratives
(Cliquez sur une photo pour lire les inscriptions)


Plaque sur la maison Hiram Moore
qui a été utilisée
comme lieu de détention temporaire
pour les Patriotes capturés
lors de la bataille du 6 décembre 1837



Stèle devant l'ancienne gare


Panneaux commémoratifs
devant la vieille église méthodiste de Philipsburg
Photos : Gilles Laporte

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Historical Notes on Morses Line

Selon un document dactylographié non signé émanant du bureau de Morses Line de Revenu national du Canada, douanes et accise, daté du 10 décembre 1954, année de l'ouverture de ce poste douanier. Source : archives personnelles de Mme Georgette Benoit, que nous remercions pour cette contribution.


Morses Line doit son nom à un colon, Morse, qui a construit un magasin de cordes sur la frontière vers 1810. Le même édifice abritait un bureau de poste des États-Unis. Le bureau de douane inauguré en 1937 remplaçait celui de Pigeon Hill, où l'agent des douanes devait fournir un bureau à ses frais, à même son traitement annuel de 900 $. Morses Line fait face à une municipalité du Vermont qui porte le même nom.
Source : Les receveurs, Histoire des douanes et de l'accise au Canada par Dave McIntosh - via Dominique McNeely, gestionnaire des communications à l'Agence des douanes et du revenu du Canada
For anyone who has seen this small village at the beginning of this century the change is such that it would be hardly recognizable.

Morses Line takes its name after a certain Morse, grand father of the real pioneer who has founded and developped this village and who the older ones will recall the late J. M. Hill.

This outstanding businessman of his time took over the first line store build by his grand father around 1850 and build up such a trade that people would come from as far as thirty miles with horse and buggie to benifit of all the advantages of such a trade post. At that time the Customs services were limited to the railway centres therefore the many roads leading to the boundry both sides were considered quite safe for a little bit of smuggling.

Morses Line is also proud of the first telephone service in this vicinity. As a matter of fact, as far back as 1906 J. M. Hill had the first telephone company operating as the Hill Telephone, which covered St Armand, Phillipsburg, Franklin and Highgate Ctr with the central located in the line store. This company, after many years of service, was amalgamated by the Bell Telephone in 1930.


Photo prise lors de l'inauguration du Bureau de l'Office de Douanes canadiennes de Morses Line en 1955. M. Ken Robinson était alors l'officier responsable.
Source : Album du centenaire de la paroisse Notre-Dame-de-Lourdes (1878-1978)
Morses Line as a frontier station is much more recent. In 1928, The Department of National Revenue after long negotiations between the late Fred Kay M.P. At the time and the late Mr Breadner, commissioner of Customs, opened a preventive station in Pigeon Hill, small village a few miles away with the late Wilfrid Gelineau, father of one of the officers at this office. Working twelve to fourteen hours daily and later replaced by officer C. G. Campbell, actual officer in charge of this office who was also assuming the full hours of office until 1937 when the Pigeon Hill station was transfered to Morses Line with a second officer assigned at the new station to cover a service of 16 hours.

In order to erect this new building, the Government had to expropriate four properties including the old line store which was demolished in 1952, therefore closing another chapter of local history to path the way for further development in this area and improving to a great extend for the staff and the public both in appearance and convenience to the satisfaction of all the officials who wer associated to this realization.
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Nos cimetières

Combien y a-t-il de cimetières à Saint-Armand? --

Cette question m'est venue en lisant l'article de Caroline Kehne dans Brome County News, édition du 11 août : « In search of Missisquoi's past ».


Dans Philipsburg, celui-ci, qui est à la jonction de la rue South et de la route 133, et un autre à l'entrée nord; dans Saint-Armand, près du ponceau, à l'entrée est; sur le chemin Saint-Armand, entre le village et le Dutch; dans Morse's Line, sur le chemin Benoit... Est-ce que le compte y est? Aidez-moi, quelqu'un...

Mise à jour : 05-10-21
Alain Chevalier m'indique qu'il y a aussi celui de Pigeon-Hill, que celui qui se trouve en surplomb à l'entrée est du village de Saint-Armand comprend plusieurs tombes de militaires, et qu'il ne faut pas oublier tous ceux qui enterraient leurs aïeux sur leurs terres, comme par exemple les Krans du chemin Chevalier.
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La caisse populaire de Saint-Armand-Ouest en 14 questions-réponses

On s'en souvient...

  1. En quelle année la Caisse populaire de Saint-Armand-Ouest a-t-elle été fondée?

    En 1955. L'assemblée de fondation a eu lieu le 27 mai 1955; la caisse populaire de Saint-Armand-Ouest a été officiellement constituée le 20 août 1955.

  2. Combien de membres y avait-il lors de la fondation?

    59 sociétaires ont signé le registre de fondation de la caisse et souscrit, chacun, une part de 5,00 $.

  3. Quel était le salaire du gérant la première année?

    Selon le document de la fondation, « le gérant (M. Eugène Ménard) accepte d'exercer ses fonctions durant les douze premiers mois d'opérations moyennant rémunération de 1,00 $ ».

  4. Nommez au moins trois personnes qui ont fait partie de l'exécutif du Conseil d'administration.

    M. Roger Ménard, président (1955-79)
    M. Albert Gélineau, v.-prés. (1955-69)
    M. Gérard Jean, v.-prés. (1969-71)
    M. Gérard Lussier, v.-prés. (1979-80)
    M. Marcel Rémillard, v.-prés. (1980-85)

    Ont aussi fait partie du Conseil d'administration (par ordre alphabétique) : MM. Jacques Beaulac (1969-1984), Alfred Benoit (1981-85), Gérard Jean (1955-1971), Gérard Lussier (1971-1981), Paul Morin (1962-85), Jacques Pelletier (1984-85), Marcel Rémillard (1978-85) et Marc Tougas (1955-71).

    À l'intérieur du Centre de service, une plaque commémorative leur rend hommage ainsi qu'à tous les autres membres bénévoles élus à la Commission de surveillance et à la Commission de crédit.

  5. À la suite de M. Ménard, qui a assumé la gérance de la Caisse populaire?

    De 1956 à 1960 : Mme Jacqueline Jean. De 1960 à 1962 : Mme Lise Lafleur-Bellefroid. Comme M. Ménard, elles recevaient les clients dans leur maison privée et étaient 'gardiennes de la Caisse'. Des débuts modestes, mais prometteurs.

  6. Dans quelle maison du village la Caisse a-t-elle déjà occupé le deuxième étage?

    Durant son mandat, Madame Jean et son mari ont occupé le logement au 2e étage de la maison de Léo Dupont. La petite histoire se rappelle de l'aventure hasardeuse que furent la montée et la descente du coffre-fort par le grand escalier extérieur... Parlez-en à M. Gaston Dandurand, qui en fut témoin.

  7. Quels événements ont marqué l'année 1962 dans l'évolution de la Caisse?


    M. Paul Morin
    En 1962, la Caisse populaire a emménagé dans l'ancienne gare, dont la municipalité était propriétaire depuis 1959. M. Paul Morin a été le gérant de 1962 à 1985. Il a été assisté pendant plusieurs années par M. Réal Dalpé, à raison de quelques heures par semaine.


  8. Quand la Caisse populaire de Saint-Armand-Ouest a-t-elle eu sa première caissière?

    Mme Lucette Tougas a fait ses débuts à la caisse le 2 octobre 1978, sous la supervision de M. Paul Morin, gérant, et de M. Roger Ménard, président. Elle est demeurée à ce poste jusqu'en novembre 1996. Puis, elle est devenue agent de recouvrement et de réclamation d'assurance à la Caisse populaire de Bedford. En 2003, elle fêtait ses 25 ans de service courtois à la population : Bravo!

  9. En quelle année la Caisse de Saint-Armand-Ouest a-t-elle fusionné avec la Caisse populaire de Bedford?

    Après 30 années de progression et afin de mieux servir sa clientèle, le 1er février 1985 la Caisse de Saint-Armand-Ouest fusionnait avec la caisse populaire de Bedford dont le directeur était alors M. Henri-Paul Bourgeois. Les rencontres en vue de la « création d'une nouvelle caisse et non de l'assimilation d'une caisse par une autre » avaient débuté le 29 août 1984.

  10. Par le suite, comment la population de Saint-Armand a-t-elle été desservie par la Caisse?

    M. Alfred Benoit a été le représentant de Saint-Armand de 1985 jusqu'en avril 2003. La Caisse populaire est alors devenue le Centre de services Saint-Armand. C'est Francine Fréchette qui a continué d'offrir avec courtoisie des services financiers à la population les mercredis, jeudis et vendredis.

  11. Quand les membres du Conseil d'administration de la Caisse populaire de Bedford ont-ils pris la décision de fermer définitivement le Centre de services de Saint-Armand?

    Le 4 janvier 2007, les membres du Conseil d'administration de la Caisse populaire de Bedford ont pris la décision de transférer les activités du Centre de services de Saint-Armand vers le siège social de Bedford. Dans une lettre envoyée aux membres de la Caisse, le directeur général Claude Frenière et la responsable du Centre de services de Saint-Armand en font l'annonce. (Texte de la lettre)

  12. Pourquoi les membres du Conseil d'administration de la Caisse populaire de Bedford ont-ils pris la décision de fermer définitivement le Centre de services de Saint-Armand?

    En mai 2007, le Conseil d'administration de la Caisse populaire de Bedford publie un feuillet rappelant les événements qui ont jalonné L'histoire de Desjardins à Saint-Armand. En présentation, le directeur général, M. Claude Frenière, explique ainsi la décision du Conseil d'administration de la Caisse populaire Desjardins de Bedford : « Devant le fait que le Centre de services de Saint-Armand enregistre, depuis plusieurs années déjà, un déficit annuel de près de 40 000 $, c'est encore une fois aux élus de notre Conseil d'administration qu'il appartient de préserver les meilleurs intérêts de l'ensemble des membres en ramenant vers notre siège social les opérations de Saint-Armand. À titre de directeur général de la Caisse populaire de Bedford, je tiens à dire que je suis convaincu que cette solution est la meilleure et que nous mettrons tout en oeuvre pour prouver à nos membres de Saint-Armand qu'ils doivent se féliciter de la perspicacité des membres de leur Conseil d'administration. » (Autres extraits)


  13. Y a-t-il eu des réactions de la population à la fermeture du Centre de services de Saint-Armand?

    À ce sujet, lire le texte de la lettre ci-après, adressée à Francine Fréchette le jour même de la fermeture -- que nous reproduisons ici avec l'autorisation de la signataire.

    Francine,

    Merci pour toutes ces années de service courtois à la Caisse Populaire. Merci de ton accueil chaleureux et de ces petites attentions personnelles.

    Permets-moi de me reporter en pensée en 1955. Plusieurs d'entre nous se souviennent du sentiment de fierté et de la solidarité des membres fondateurs qui croyaient dans le mouvement Desjardins. Nous avons suivi la progression de notre caisse pendant 30 ans, jusqu'à son 'mariage' avec Bedford.

    Ce jour de fermeture 29 juin 2007 est un jour de deuil. Sommes-nous devenus des robots -- sans âme, sans émotion -- qui assistent à la fermeture de leur Caisse Populaire sans élever la voix...

    Georgette
    pour la famille Benoit


  14. Qu'est devenu le local de la Caisse populaire de Saint-Armand-Ouest?

    Le 410 chemin Luke fut pratiquement inoccupé jusqu'en 2010 sauf lors d'événements ponctuels comme La tournée des 20. Cette année-là, le Conseil municipal en fit le local d'un projet communautaire lancé à Saint-Armand grâce à une subvention du programme fédéral Nouveaux horizons pour les ainés. C'est maintenant un centre de documentation sur l'histoire et la généalogie des familles d'ici ainsi que sur les ressources locales.

    À la veille de l'ouverture de la Station communautaire, le 20 mai 2010, le conseiller municipal Clément Galipeau enlevait la plaque identifiant la « CAISSE POPULAIRE » sur la porte de l'ancienne gare qu'avaient franchie, de 1955 à 2007, des milliers d'Armandoises et d'Armandois pour y faire leurs transactions financières.

Merci à Mme Lucette Tougas, à Mme Francine Fréchette et à Mme Georgette Benoit pour leur généreuse collaboration à la recherche, à la documentation et à la rédaction.
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