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« Comme le Kébèk est beau À Saint-Armand-les-Vents
J'ai planté le printemps dans la terre noire de mes mots
Pour que la rose et le lys à jamais y fleurissent »

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Paroles : Raôul Duguay
Musique : Pierre Nadeau


Avec l'autorisation de Raôul Duguay
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La coseigneurie de Saint-Armand (1763-1789)

En 1763, Nicolas-René Levasseur liquida finalement son aventure en terres d'Amérique et céda les titres de sa seigneurie de Saint-Armand (EDC).

Son éloignement du domaine l'incita à s'en départir contre une modique somme d'environ 2 000 $. On y lit : « Acte de vente, ce 17 novembre 1763, par Alexandre Saint-Hilaire de la Rochette, au nom et comme procureur de Nicolas-René Levasseur et dame Marie-Angélique Just, son épouse, à Henry Guynand, négociant de Londres, acceptant pour lui, Jean Passelier et John Henry Eberts, banquiers à Paris, le fief et seigneurie de Saint-Armand. »

Une revente survint le 23 mai 1766 impliquant M. Guynand et MM. William McKenzie, Benjamin Price et George Fulton.

Vingt ans plus tard, la fiducie de feu William McKenzie céda à James Moore le quart des intérêts que le défunt détenait dans la seigneurie. La transaction est ainsi consignée : « Acte de vente, en ce jour du 4 avril 1786, par MM. Thomas Allen, Robert Mackay et John Grieg, marchands de Londres, agent des biens et effets de MM. John Marland, Edward Stewart et Robert Boyd, associés survivants de M. Robert Allen, à M. James Moore, d'un quart du fief et seigneurie de Saint-Armand, qui appartenait à M. William McKenzie. »

La même journée, un second contrat céda un second quart à M. James Moore : « Acte de vente par MM. Thomas Hill, marchand de Londres, et Robert Hankey, banquier de Londres, syndics des biens et effets de M. Benjamin Price, à M. James Moore, d'un quart du fief et seigneurie de Saint-Armand. »

Peu après, survint une vente par le syndic de la propriét de Benjamin Price, ce qui doubla les intérêts détenus par M. James Moore dans la coseigneurie.

Une autre vente fut conclue le 4 juillet 1786 entre le même Moore et Thomas Dunn, concernant les trois-quarts indivis que possédait le premier dans la seigneurie de Saint-Armand.

Une nouvelle transaction paraphée le 11 février 1787 par les héritiers de George Fulton, fit basculer le quart indivis restant de la seigneurie de Saint-Armand dans le patrimoine terrien de M. Thomas Dunn. On y lit le paragraphe suivant : « Acte de vente par Peter Geddes, sergent du 4ème bataillon de l'Artillerie royale de Sa Majesté et Hélène Fulton, légataire de George Fulton, d'un quart indivis du fief et seigneurie de Saint-Armand. »

Les derniers titres de propriété manquants à l'Honorable Thomas Dunn furent acquis dans ces termes le 12 mai 1789, ce qui fit de lui le nouveau seigneur et seul propriétaire de la seigneurie de Saint-Armand.

Source : Philippe Fournier, Les Seigneuries du Lac Champlain, p. 86 et 87. Reproduit avec la permission de l'auteur.
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