Saint-Armand-sur-le-Web

L'aide-mémoire de Saint-Armand, Philipsburg, Pigeon-Hill et les environs, au sud du Québec


« Comme le Kébèk est beau À Saint-Armand-les-Vents
J'ai planté le printemps dans la terre noire de mes mots
Pour que la rose et le lys à jamais y fleurissent »

Écouter « Saint-Armand-les-Vents »
(version intégrale : 64 Kbs / 2,2 Mo / 4:30)



Paroles : Raôul Duguay
Musique : Pierre Nadeau


Avec l'autorisation de Raôul Duguay
<<<  RECHERCHE DANS SAINT-ARMAND-SUR-LE-WEB  
  SITE OFFICIEL DE LA MUNICIPALITÉ DE SAINT-ARMAND  >>>  
J'aime Saint-Armand!   >>>
 

L'école n° 3

par Georgette Benoit

L'école numéro 3 avait été construite bénévolement par les citoyens vers les années 1890, sur un terrain donné par Solime Chevalier, à la limite est du chemin Hamon.

Parmi ses titulaires lointaines, on retrace Joséphine Jourdenais en 1914-15; elle logeait alors chez la famille Gardner.

Quelques années plus tôt, Béatrice Meunier a enseigné à Arcade Édoin; une génération plus tard, sa fille Gertrude Dalpé a enseigné à Clément Édoin; et ses petits enfants Dalpé et Benjamin étaient nombreux à l'école à sa fermeture en juin 1954.

Parmi les enseignantes contemporaines, il y a Lucille Brault, Claire Dandurand, Yvette Brault et Estelle Jetté. Cette dernière s'est retrouvée avec ses élèves à la nouvelle école de Pigeon Hill en septembre 1954.

André et Jean Benjamin et leur soeur Rachel n'oublient pas les copains et compagnes de leurs années d'école : les Choquette, Blais, Fontaine, Chalifoux, Boucher, Bernier, Delsaer et les cousins Dalpé. Plusieurs se rappellent les parties de ballon chasseur dans la cour de l'école, la patinoire naturelle qui se formait près de la maison chez Georges choquette et les bonnes soupes que madame Choquette offait aux patineurs.

Madame Thérèse choquette a côtoyé les familles des arrondissements nos 5 et 3 depuis 1933. Elle connaît par son prénom et son caractère chacun des compagnons de classe de ses quatre enfants. Elle ne manquait jamais une occasion de rendre service à son entourage et à toute la communauté.

Elle aime se rappeler l'heure de la sortie de l'école, quand les enfants envahissaient la route et marchaient joyeusement en direction de leur demeure, les plus grands s'arrêtant parfois pour attendre les petits.

Les enfants Delsaer, trop éloignés de l'école pour marcher le trajet, venaient en voiture; ils apportaient une botte de foin pour leur cheval qui les attendait jusqu'à 4 heures.

Après sa fermeture, le local a été vendu et aménagé en une maison familiale. Cette maison fut incendiée dans les années 1990, puis reconstruite sur le même emplacement.
Lien || Courriel || Sommaire

Comments: Publier un commentaire