Le point de vue de La Terre de chez nousSelon
La Terre de chez nous, plusieurs agriculteurs sont victimes d'intimidation.
(...) la vague d'arrestations ne serait que la pointe de l'iceberg. « Ils en ont oublié beaucoup » est l'expression couramment utilisée. Par contre, à la Sûreté du Québec, on mentionne que l'enquête se poursuit à la lumière de plusieurs informations obtenues lors des perquisitions et des arrestations. (...) Le député fédéral libéral de Brome-Missisquoi, Denis Paradis, réclame la réouverture des neuf postes de la GRC autrefois installés le long de la frontière au Québec afin de contrer la production de marijuana, qui prend une ampleur considérable au Québec. [Il] estime qu'« il faudrait créer une patrouille frontalière, comme il en existe chez nos voisins du Sud avec leur border patrol » [Selon lui,] les agriculteurs se font embarquer progressivement dans cette spirale. « Ça commence avec 1 500 $ dans la boîte aux lettres pour qu'ils ferment les yeux sur une vingtaine de plants, et l'année suivante, on leur fait une offre très alléchante. » (...) Le président du syndicat des Frontières de l'UPA, Daniel Racine, parle surtout d'intimidation envers les agriculteurs. « Quand on vous dit : "Fais ça, sinon ta grange va brûler", certains n'ont pas le choix. »
Descente chez les trafiquants de marijuana dans Brome-Missisquoi, par Yves Charlebois, dans La Terre de chez nous, édition du 16 juin 2005