Saint-Armand-sur-le-Web

Vous connaissez l'histoire de l'éléphant qui a peur de la souris? Et bien, à force de subir des gestes venant de mon soi-disant compétiteur, qui me voit plutôt comme sa compétitrice, je vais finir par croire à cette histoire de la souris et de l'éléphant.

L'éléphant a exigé, dans son contrat avec PUBLISAC, d'exclure la livraison du journal Les Professions L d'ici. Il faut savoir qu'une distribution dans Publisac coûte environ le 1/3 du prix d'une distribution effectuée par POSTES CANADA et, contrairement à Publisac, le coût d'une distribution par Postes Canada augmente selon le poids. Il a même déjà atteint 4,5 fois le coût de base. Par cette tactique, celui qui me voit comme sa compétitrice attaque directement la rentabilité de ma petite entreprise.

Après une entente verbale de produire, avec l'appui d'un député, un encart qui serait distribué à mes voisins américains dans le but de leur faire connaître davantage notre région, le député en question se voit invité par les 'gardes' de l'éléphant à un dîner. À peine a-t-il eu le temps d'y goûter qu'il se fait dire que s'il appuie le projet, il n'aura plus droit à la couverture médiatique des journaux appartenant au groupe de l'éléphant.

Non satisfait ou encore craintif que la souris puisse réussir à passer, l'éléphant exige des organisateurs de gros événements l'exclusivité de l'information, sans quoi ils n'auront pas droit eux non plus à une couverture journalistique du même groupe évidemment.

Monsieur Paradis, (...) ce n'est pas apprécié du public de voir un éléphant essayer d'écraser une petite souris. Et vous n'avez rien à craindre car la petite souris mettra beaucoup de temps avant de dévorer l'éléphant. De plus, ce n'est nullement le but visé. Moi, j'aime mon métier; et vous?

Hélène Paquette, Le journal Les Professions L d'ici, août 2006, p. 4